Remettre de l’ordre dans la rue

Valérie Pécresse remettra de l’ordre dans la rue. Son quinquennat sera celui de l’impunité zéro pour les voyous et les délinquants. Notre projet de loi constitutionnelle est prêt. Il comprendra une charte de l’ordre républicain.
Ce qu'il faut retenir 👉
Ce qu'il faut retenir 👇

Ce qu'il faut retenir

Valérie Pécresse remettra de l’ordre dans la rue. Son quinquennat sera celui de l’impunité zéro pour les voyous et les délinquants.

Notre projet de loi constitutionnelle est prêt.

Il comprendra une charte de l’ordre républicain.

© Aymeric Guillonneau

Remettre de l’ordre dans la rue

La peur doit changer de camp

– L’insécurité n’est pas un sentiment, c’est une réalité : la violence explose, les coups et blessures volontaires ont augmenté de 32 % en 5 ans.

– L’impunité s’installe dans notre pays : le désarmement pénal mis en place par Christiane Taubira a été poursuivi et moins de 5 % des faits dénoncés donnent aujourd’hui lieu à une condamnation.

– Nos forces de l’ordre ne sont pas soutenues :  Emmanuel Macron soutient nos policiers un jour mais parle honteusement de « violences policières » le lendemain.

La justice est noyée : il y a deux fois moins de juges et de procureurs en France qu’en Allemagne et 2 millions de Français sont actuellement en attente de jugement.

Le Président sortant n’a pas tenu ses promesses : sur les 15 000 places de prison promises, seules 2 000 places ont été construites et un tiers d’entre elles avaient été lancées sous le mandat de François Hollande.

Les promesses de dernière minute ne peuvent faire oublier un quinquennat entier d’échec.

— PROPOSITIONS

Des forces de l’ordre plus nombreuses, mieux équipées et protégées ​

  • Apporter un soutien inconditionnel et un appui financier massif à nos forces de l’ordre grâce à a un investissement de 5 milliards d’euros afin de reconquérir les territoires abandonnés de la République.
  • Inscrire dans notre Constitution le droit à la sécurité pour tous car sans la sécurité, il n’y a pas de liberté.
  • Créer obligatoirement une police municipale armée dans les villes de plus de 5 000 habitants. Une école de formation des polices municipales sera créée. La police municipale aura accès à certains fichiers de police (fichiers des personnes recherchées, fichiers des véhicules volés…)
  • Doter les forces de sécurité, y compris la police municipale, de nouveaux pouvoirs : contrôle d’identité, ouverture des sacs, fouille des véhicules.
  • Ramener les policiers sur le terrain et moderniser leurs équipements : vidéo protection, caméras piétons ou embarquées, drones, intelligence artificielle.
  • Rétablir une peine minimale d’un an de prison ferme pour les auteurs d’agressions contre les dépositaires de l’autorité publique (forces de l’ordre, pompiers, élus, médecins…).
  • Simplifier et numériser la procédure pénale pour diviser par deux le temps de traitement des procédures et aller vers plus d’amendes forfaitaires délictuelles. 
  • Donner les moyens aux policiers et aux citoyens de se défendre face aux agresseurs, en assouplissant la définition de la légitime défense

Impunité zéro pour les voyous

  • Rétablir des peines planchers automatiques pour les multirécidivistes violents et pour les trafiquants de stupéfiants. 
  • Abaisser la majorité́ pénale de 18 à 16 ans pour mettre un coup d’arrêt à la montée continuelle de la violence des mineurs. 
  • Frapper les délinquants au portefeuille par des retenues sur salaires ou sur les allocations sociales. 
  • Exclure du logement social les fauteurs de trouble ou les personnes condamnées pour trafics ou violences.
  • Sanctionner pénalement les squatteurs de logement et exclure du logement social les dealers et les familles qui vivent des trafics. 
  • Mettre en place une participation financière des détenus à leur incarcération comme cela se fait dans d’autres pays comme la Suisse ou le Danemark. 
  • Eradiquer les quartiers gangrenés par la délinquance grâce à des brigades « coup de poing » associant la police, la justice et le fisc pour reconquérir les territoires abandonnés aux réseaux mafieux.
  • Expulser les condamnés étrangers à l’issue de leurs peines de prison

Un grand plan Orsec pour juger vite et bien

  • Investir massivement : un budget de 9 milliards dans nos tribunaux pour recruter 16 000 nouveaux agents dont 3 000 juges, 3 000 greffiers et 2 000 procureurs.
  • Réduire le délai de jugement des délits du quotidien à moins de 6 mois. 
  • Développer dans tous les organismes publics les travaux d’intérêt général : « tu casses, tu répares immédiatement ». 
  • Imposer une comparution immédiate systématique pour les flagrants délits. 
  • Instaurer des circonstances aggravantes pour les auteurs de crimes commis dans l’un des 62 quartiers dits de « reconquête républicaine » comme c’est déjà le cas dans les écoles ou les transports en commun, pour renforcer les sanctions et en finir avec l’impunité et l’impuissance publique.
  • Lutter contre les violences conjugales en créant une juridiction spécifique pour protéger les victimes de ces violences qui instruira en 72 heures et rendra des ordonnances de protection en 6 jours et 24h en cas d’urgence. 
  • Protéger nos jeunes face au harcèlement en ligne et à la pornographie en créant un cyber-parquet chargé de combattre la criminalité sur internet. 
  • Augmenter de 50% en 5 ans le budget consacré à l’administration pénitentiaire pour créer 20 000 places de prison et, en attendant, transformer des bâtiments désaffectés en centres de détention pour mettre fin à l’aberration du bracelet électronique qui n’est que la Légion d’honneur des voyous. 
  • Doubler le nombre de centres éducatifs fermés pour mineurs. 
  • Mettre fin à l’automaticité́ des aménagements de peine qui ne seront accordés qu’à ceux qui présenteront un comportement irréprochable. 
  • Faire respecter l’exécution des courtes peines (moins d’un an) supprimées par Emmanuel Macron

Mieux armer la République face au risque terroriste et à l’islamisme radical

  • Créer un délit pour consultation de sites terroristes.
  • Instaurer une mesure de sûreté ou des mesures de surveillance particulières pour les terroristes à leur sortie de prison, afin de prévenir tout risque de récidive.
  • Faire de la radicalisation une cause réelle et sérieuse de licenciement dans les entreprises et les administrations.
  • Donner aux maires l’accès aux fichiers des radicalisés pour contrôler le recrutement de leurs employés communaux.
  • Reconnaître le terrorisme comme une forme d’intelligence avec l’ennemi.
  • Expulser pour menace à l’ordre public tous les étrangers dont le comportement participe de l’islamisme radical et qui sont inscrits dans les fichiers de l’antiterrorisme.
  • Systématiser à nos frontières le contrôle de tout entrant sur le territoire européen via le système d’information Schengen (SIS).
  • Utiliser la reconnaissance faciale à l’entrée des transports en commun en croisant les résultats avec les fichiers antiterroristes pour mieux repérer les personnes recherchées.
  • Généraliser les criblages au moment des changements d’affectation pour mieux détecter les phénomènes de radicalisation qui se produisent en cours de carrière.
Facebook
Twitter
LinkedIn
Email