Protéger les Français et défendre nos intérêts dans le monde

Valérie Pécresse propose de remettre à plat notre politique étrangère et européenne. En ne cédant rien sur la place de notre pays, nous tisserons des coalitions qui nous permettront de mieux peser sur les grands enjeux internationaux. L’intérêt des Français, en métropole, dans les Outre-mer et partout dans le monde sera notre boussole.
Ce qu'il faut retenir 👉
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Ce qu'il faut retenir

Valérie Pécresse propose de remettre à plat notre politique étrangère et européenne. En ne cédant rien sur la place de notre pays, nous tisserons des coalitions qui nous permettront de mieux peser sur les grands enjeux internationaux. L’intérêt des Français, en métropole, dans les Outre-mer et partout dans le monde sera notre boussole.

© Aymeric Guillonneau

Protéger les Français et défendre nos intérêts dans le monde

– Le président sortant a multiplié les coups de menton, qui n’ont pas été suivis d’effets : il a affirmé que l’OTAN était « en état de mort cérébrale » sans qu’aucune réforme de l’alliance ne soit engagée. Il a également perdu plusieurs contrats d’armement fondamentaux pour la survie de notre industrie de défense, avec la perte des marchés des avions Rafale en Belgique, Pays-Bas et en Italie, mais surtout avec l’échec du contrat des sous-marins australiens, pour un montant de 50 milliards d’euros.

– Au Mali, Emmanuel Macron a combiné communication, inaction et humiliation : le retrait précipité de nos soldats du Mali signe la faillite de cinq ans de politique africaine, faite de coups de mentons, d’arrogance et d’isolement et laisse le champ libre à la Russie, avec la société Wagner. La menace terroriste est pourtant toujours vive.

– Ce quinquennat a été celui de la perte de notre souveraineté sur le plan international : la perte de notre souveraineté industrielle, avec un déficit commercial record de près de 85 milliards d’euros en 2021 ; la perte de notre souveraineté alimentaire, avec l’importation de près de 20% de notre alimentation quotidienne et un déficit agricole pour la première fois depuis 1945, en 2018 (hors vins et spiritueux).

— PROPOSITIONS

Recentrer notre politique étrangère sur la paix et la sécurité internationale

  • Mettre fin à l’agression de l’Ukraine par l’accroissement des pressions internationales sur la Russie et la mise en place d’une médiation coordonnée avec l’ensemble de nos partenaires.
  • Une fois la paix obtenue en Ukraine, proposer une nouvelle organisation de sécurité européenne allant de l’Atlantique à l’Oural dotée d’une charte et d’un Conseil de sécurité européens et qui respectera la souveraineté et les préoccupations de sécurité de chacun.
  • Établir un sommet annuel des membres permanents du Conseil de Sécurité consacré à la prévention des conflits et des crises humanitaires, en complément des formats G7 et G20 qui ont montré leurs limites.
  • Relancer la lutte contre le terrorisme au Sahel, en coopération avec nos alliés africains, qui doivent être respectés, et en concertation avec nos partenaires européens, qui doivent prendre toute leur part.
  • Redoubler d’efforts pour empêcher la prolifération des armements nucléaires, en particulier en Iran et en Corée du Nord.
  • Proposer avec nos partenaires, au Proche-Orient, un processus garantissant la sécurité d’Israël et un espoir pour le peuple palestinien conformément aux résolutions des Nations unies.

Reconstruire nos alliances et réformer nos partenariats au service de nos intérêts

  • Réinvestir dans l’Alliance atlantique, qui n’est pas « en état de mort cérébrale » comme l’a dit le président sortant, et parachever son « pilier européen ».
  • Resserrer nos liens avec nos alliés avec prudence et réalisme, au contraire des provocations du président sortant. Rétablir une relation de respect mutuel avec les États-Unis. Parler d’égal à égal avec l’Allemagne. Renouer avec le Royaume-Uni.
  • Conduire un partenariat exigeant avec la Chine sur la base du principe de réciprocité, pour construire une prospérité partagée qui profite davantage à nos entreprises et à l’économie européenne, sans rien sacrifier de nos valeurs.
  • Rebâtir en Afrique, pays par pays, des partenariats fondés sur le respect et la liberté des peuples, et restaurer l’image de la France afin de relever ensemble les défis économiques et migratoires du XXIème siècle.

Rétablir notre puissance et notre indépendance économique

  • Remettre notre politique d’aide au développement au service de nos intérêts économiques, en donnant la priorité au développement économique et social des pays francophones, en particulier africains, en lien avec les entreprises françaises.
  • Faire du redressement de notre commerce extérieur une priorité nationale et mettre un terme à notre déficit commercial sans précédent (85 milliards d’euros en 2021), en reconstruisant en France un socle industriel et en développant notre effort de recherche.
  • Refaire de la France une grande puissance agricole capable de nourrir les Européens, d’exporter une production de qualité, de protéger ses agriculteurs de la concurrence, de préserver ses consommateurs des produits qui ne respectent pas les mêmes normes que les nôtres.
  • Etablir l’indépendance énergétique de la France et des Européens, en réinvestissant dans l’énergie nucléaire comme énergie de long terme, complémentaire des énergies renouvelables dont il faut accélérer le déploiement.

Rétablir notre influence avec pragmatisme et bâtir un multilatéralisme des résultats

  • Bâtir un multilatéralisme des résultats au sein de l’Organisation des Nations Unies, aussi bien dans les champs de la santé mondiale, des océans que du numérique, en associant tous les acteurs capables de proposer des solutions.
  • Soutenir la création d’une Organisation mondiale de l’environnement pour mettre en cohérence les négociations sur le climat, la biodiversité et les océans, et montrer l’exemple en accélérant la transition vers une économie décarbonée.
  • Mener une diplomatie des droits de l’homme pragmatique et exigeante, visant à obtenir de réelles avancées pour les femmes, les enfants et les minorités partout dans le monde, avec une attention particulière pour les Chrétiens d’Orient.
  • Consolider nos liens avec les 500 millions d’habitants des pays francophones et réinvestir massivement dans notre réseau d’enseignement français partout dans le monde, pour redonner à la langue française une assise de long terme dans toutes les institutions internationales, où sa remise en cause doit cesser.
  • Mieux accompagner les Français de l’étranger en leur accordant la place qu’ils méritent dans notre action internationale et répondre à leurs préoccupations spécifiques.
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