Pour une société du travail, du pouvoir d’achat et de la promotion professionnelle

Valérie Pécresse veut rompre avec l’assistanat, refonder une vraie société du travail, où le travail sont reconnus et paient décemment, et qui offre des perspectives professionnelles et sociales à chacun.
Ce qu'il faut retenir 👉
Ce qu'il faut retenir 👇

Ce qu'il faut retenir

Valérie Pécresse veut rompre avec l’assistanat, refonder une vraie société du travail, où le travail sont reconnus et paient décemment, et qui offre des perspectives professionnelles et sociales à chacun.

© Aymeric Guillonneau

Pour une société du travail, du pouvoir d’achat et de la promotion professionnelle

– Emmanuel Macron qui s’était proclamé le président des premiers de cordée a été en réalité celui des Gilets jaunes, de la pénurie de main d’œuvre et de la baisse de pouvoir d’achat : au premier semestre 2022 les estimations prévoient une baisse du pouvoir d’achat des Français.

– Le président sortant n’a pas réformé le marché du travail, c’est un mythe ! il a fait prévaloir l’assistance sur le travail avec le contrat d’engagement jeunes, il a mis en place des demi-réformes, comme celle de l’assurance-chômage, et il a endommagé les finances publiques de la France avec des mesures au coût exorbitant, comme la réforme de la formation professionnelle qui a créé un déficit de 4 milliards d’euros par an.

— PROPOSITIONS

Faire augmenter les salaires de millions de Français

  • Créer un « choc de pouvoir d’achat » en augmentant de 10% en 5 ans le salaire net (hors inflation) de ceux qui touchent moins de 2 800 euros par mois. Dès juillet 2022, les salaires seront augmentés de 3% par la baisse des cotisations vieillesse. Grâce à une politique de baisse de charges et d’allègement des normes, les entreprises se mobiliseront pour atteindre 5% en 2023 et 10% à la fin du quinquennat. Cet engagement sera, dans tous les cas, tenu, quitte à ce que l’Etat prenne le relai.
  • Sortir des 35 heures par la négociation. Les entreprises pourront négocier par accord de branche ou référendum d’entreprise la durée de référence du travail. Toutes les heures travaillées au-delà des 35 heures seront totalement exonérées de charges sociales et exonérées d’impôt sur le revenu.
  • Permettre aux salariés de convertir davantage de RTT en salaire, sans limite et sans charge (y compris en franchise de charge patronale).

Aider les jeunes à entrer dans la vie active

  • Supprimer le « Contrat d’engagement jeunes » et le transformer en « Revenu jeunes actifs » qui permettra à tous les jeunes de se former dans des secteurs qui recrutent et de disposer d’un revenu de 670 € et d’une couverture sociale.
  • Fixer un objectif d’un million d’apprentis en 2027 en généralisant l’apprentissage junior dès 14 ans, en faisant mieux respecter le quota d’apprentis dans les grandes entreprises, en faisant prendre en charge par l’Etat toutes les charges sociales résiduelles qui pèsent sur les petites entreprises et en créant une aide spécifique aux TPE qui embauchent des décrocheurs comme apprentis.

Réformer l’assurance-chômage pour lutter contre les pénuries de main-d’œuvre

  • Accentuer la dégressivité des allocations chômage à partir de 6 mois. Les chômeurs seront également encouragés à se former dans les métiers qui recrutent pour conserver leurs allocations.
  • Renforcer le contrôle de la recherche d’emploi, avec un objectif de contrôle de 25% des chômeurs de catégorie A tous les ans, tout en ayant une définition plus étroite de l’offre raisonnable d’emploi que le demandeur est tenu d’accepter : tout emploi à une distance raisonnable et avec un niveau de salaire suffisant.
  • Régionaliser Pôle emploi. Les régions auront ainsi pleine compétence en matière d’emploi et de formation professionnelle.

Rendre leur dignité aux allocataires du RSA en appliquant une vraie logique de droits et de devoirs

  • Renouer avec la philosophie d’origine du RSA en exigeant de chaque bénéficiaire qu’il accomplisse une activité d’intérêt général, qu’il suive une formation ou qu’il travaille pendant 15 heures par semaine pour obtenir son allocation.

Rendre la formation professionnelle plus efficace pour faire face à la transition écologique, à la transition digitale et aux évolutions de l’économie

  • Mettre de l’ordre dans les comptes et les dispositifs de la formation professionnelle :
    • En recentrant l’utilisation des fonds collectés auprès des entreprises sur les formations dans les secteurs en tension.
    • En recentrant le CPF sur les formations métier (et non les langues ou le permis de conduire qui en concentrent 40%).
    • En confiant aux régions la majeure partie des missions exercées par France Compétences.
    • En assujettissant toutes les aides publiques et achats de formation à des résultats en termes d’insertion dans l’emploi et de transparence sur la qualité des formations
  • Mettre en œuvre un grand plan, géré par les régions, pour la reconversion des salariés et des demandeurs d’emploi afin de les orienter vers les secteurs qui recrutent. Tout actif dans un secteur en déclin pourra bénéficier d’une formation financée à 100% dans un secteur d’avenir et qui recrute.
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