Enfin faire de l’égalité entre les femmes et les hommes une réalité

Valérie Pécresse veut poursuivre et achever l’émancipation de toutes les femmes, en commençant par les plus fragiles, et en faire un véritable fil rouge du quinquennat. Elle s’engage pour enfin atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes, dans tous les champs de la société, et pour en finir avec les violences conjugales. Dans ce domaine, ce sera tolérance zéro.
Ce qu'il faut retenir 👉
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Ce qu'il faut retenir

Valérie Pécresse veut poursuivre et achever l’émancipation de toutes les femmes, en commençant par les plus fragiles, et en faire un véritable fil rouge du quinquennat. Elle s’engage pour enfin atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes, dans tous les champs de la société, et pour en finir avec les violences conjugales. Dans ce domaine, ce sera tolérance zéro.

© Aymeric Guillonneau

Enfin faire de l’égalité entre les femmes et les hommes une réalité

Une égalité femmes-hommes présente dans les discours, mais très peu dans les actes !

L’égalité femmes-hommes est très loin d’être atteinte. Peu de progrès ont été réalisés en termes d’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes : tous secteurs confondus et à poste et à compétences égaux, l’écart est de 9 à 12,8%. La France est au-dessus de la moyenne européenne en matière d’inégalités entre les femmes et les hommes. Il y a même eu une dégradation entre 2020 et 2021 : l’écart était de 16,5% en 2021 contre 15,5% en 2020.

– De nombreux progrès restent encore à faire dans la lutte contre les violences. La justice est noyée et ne permet pas de condamner suffisamment pour les viols commis : le nombre de condamnations pour viol est stable alors que les faits constatés explosent (+15 000, soit un quasi doublement) entre 2018 et 2021. Le nombre d’ordonnances de protection demeure également faible, 8 fois moins qu’en l’Espagne. Il faut aller plus vite pour mettre en œuvre le bracelet anti-rapprochement : 85% des femmes qui décèdent sous les coups de leur conjoint ont porté plainte avant.

Le gouvernement d’Emmanuel Macron s’est montré particulièrement laxiste concernant l’islamisme radical et le port du voile : Marlène Schiappa s’est déclarée contre l’interdiction du port du voile à l’école et contre l’interdiction du voile islamique pour les mères accompagnant les sorties scolaires, qui relève selon elle de « l’islamophobie ». Pire, lors du récent examen de la loi sur le sport, LREM a rejeté un amendement porté par LR, qui visait à interdire le port de signes religieux ostensibles dans les compétitions sportives. La ministre déléguée à l’Egalité entre les femmes et les hommes, Elisabeth Moreno, a défendu les Hijabeuses et « le droit de porter un voile pour jouer ».

En matière de parité, Emmanuel Macron est loin d’être exemplaire, au contraire : sur les conseillers du premier cercle d’Emmanuel Macron, 12 sont des hommes, contre une seule femme. Le cabinet du président sortant n’est composé que de 30% de femmes. La « Maison Commune » rassemblant les partis de soutien à Emmanuel Macron est exclusivement dirigée par des hommes : Edouard Philippe, François Bayrou, Richard Ferrand, Stanislas Guerini.

— PROPOSITIONS

Agir réellement pour une tolérance zéro concernant les violences faites aux femmes

  • Intégrer la notion de féminicide dans le droit français. Des pays l’ont fait, en Amérique du Sud notamment.
  • Instaurer l’imprescriptibilité en matière d’inceste, car la parole met du temps à se libérer.
  • Créer une juridiction spécifique pour protéger les victimes de violences conjugales, dont les délais d’instruction seront inférieurs à 72 heures, qui rendra des ordonnances de protection en moins de 6 jours et en 24 heures en cas d’urgence.
  • Déployer de nouveaux juges spécialisés pour accompagner les femmes victimes de violences, qui s’assureront notamment qu’elles seront maintenues à leur domicile ou accueillies dans des structures d’hébergement d’urgence qui seront multipliées à travers la France.
  • Généraliser la vidéoprotection dans les transports locaux pour que les femmes se sentent en sécurité, comme ce qui a été fait en Île-de-France.
  • Créer un fichier national des auteurs de violences conjugales sur le même modèle que le fichier judiciaire national des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.

Lutter concrètement pour l’égalité salariale entre les femmes et les hommes

Atteindre l’égalité salariale

  • Placer l’égalité salariale entre les femmes et les hommes au coeur des conférences salariales organisées chaque année.
  • Donner, dans les entreprises de plus de 250 salariés, la possibilité aux salariés qui le souhaitent d’obtenir la transparence sur les rémunérations sur les postes équivalents
  • Instaurer des quotas de 40% dans les instances de direction générale de la fonction publique (Etat, hospitalière et territoriale).
  • Promouvoir la création d’un référent égalité dans les entreprises de plus de 250 salariés.

 

Aider à la garde de l’enfant, qui incombe souvent aux femmes et qui entrave l’égalité salariale

  • Accorder des congés aux parents dont l’enfant est hospitalisé : 6 mois de congé parental à prendre jusqu’aux 18 ans de l’enfant, en cas de problème de santé.
  • Créer un service public de la petite enfance par la mise en place d’un réseau d’assistante maternelle, notamment pour les femmes seules dans les zones rurales ou les femmes agricultrices.
  • Relever de 6 000 à 10 000 euros par an les plafonds des crédits d’impôt pour les emplois à domicile, avec 2 500 euros en plus pour les personnes dépendantes et 1 500 euros en plus par enfant.
  • Donner à tous les parents les moyens de choisir le mode de garde de leur enfant, en rendant accessible à tous les parents, sans aucune condition ressource, le complément de libre choix de mode de garde (CMG), en plus du relèvement du crédit d’impôt pour les emplois à domicile.

Soutenir les femmes en situation de fragilité ou de précarité

Faire de la santé des femmes une des grandes causes du quinquennat

  • Mettre en place des consultations mère/enfant pour les mamans seules, qui renoncent trop souvent aux soins afin de leur permettre de se soigner en même temps que leur enfant. Par exemple, quand une femme emmènera son enfant pour ses consultations obligatoires, elle pourra bénéficier, si elle le souhaite, d’un examen gynécologique ou d’un bilan de santé.
  • Reconnaître pleinement l’endométriose comme une affection longue durée, pour apporter aux femmes concernées toute la protection nécessaire et ne pas ajouter aux souffrances l’anxiété d’un reste à charge financier. 
  • Lever le tabou sur les règles douloureuses et instaurer un congé spécifique de deux jours par mois sur avis médical. 
  • Définir une nouvelle approche concernant la ménopause en proposant des consultations de prévention par la médecine du travail. L’état des connaissances scientifiques permet aujourd’hui de savoir que la ménopause peut entraîner des troubles de santé, voire des dépressions.
  • Abaisser le taux de TVA à 2,1% sur les produits d’hygiène féminine, pour lutter contre la précarité́ menstruelle.
  • Généraliser les distributeurs de protections périodiques à l’université, comme cela a été fait dans les lycées de la région Île-de-France.

 

Protéger les femmes qui en ont le plus besoin

  • Défiscaliser les pensions alimentaires des parents solos. 97% sont des mères, qui perdent en moyenne 20 % de leur niveau de vie après une séparation.
  • Augmenter la pension de réversion pour les femmes qui n’ont pas eu une carrière complète, de 54% à 75% de la retraite du conjoint.
  • Garantir un accès prioritaire au logement aux travailleurs de première ligne, qui sont souvent des femmes, dans la ville où elles travaillent.
  • Supprimer la taxe sur les divorces qu’est le « droit de partage »

Lutter contre la soumission et la marchandisation du corps des femmes

  • Ne pas légaliser la GPA, qui est une marchandisation du corps de la femme.
  • Interdire le port du voile forcé. Les parents voilant les jeunes filles de moins de 15 ans, y compris en dehors de l’école, seront sanctionnés par une amende. 
  • Interdire le port du voile dans les compétitions sportives et pour les accompagnatrices scolaires, en déployant des assistants du service scolaire afin de ne pas priver les enfants de sortie.
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