Le dernier référendum d’autodétermination prévu par l’Accord de Nouméa s’est déroulé en Nouvelle-Calédonie ce 12 décembre dans le calme et le respect du droit et sous le contrôle impartial de l’Etat.
Le résultat est très net en faveur du maintien dans la République française. Je m’en réjouis vivement.
J’appelle tous les responsables politiques, économiques, sociaux et associatifs à engager, dès aujourd’hui, entre eux et avec l’Etat, dans le respect mutuel, les discussions indispensables afin de préparer pour tous un avenir serein et fraternel. Cet avenir exigera que soient pris en compte les particularismes forts de l’histoire, de la géographie et des habitants de la Nouvelle-Calédonie.
Les questions du corps électoral, de la répartition des compétences entre les différentes entités territoriales, de la reconnaissance du rôle des communes, mais aussi celle du nickel et des inégalités devront être traitées.
L’importance du taux d’abstention a démontré l’incapacité du Gouvernement à bien gérer la sortie de l’Accord de Nouméa. Pour mieux préparer l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, il faudra une autre approche, plus imaginative et plus à même de surmonter les divergences entre loyalistes et indépendantistes.
Si les Français nous font confiance en 2022, nous devrons mieux intégrer la place et le rôle de la Nouvelle Caledonie et de nos autres départements et territoires d’Outre-Mer pour une vraie stratégie économique, politique, maritime et culturelle de la France.