« Je suis meilleure dans les crises » – Valérie Pécresse dans Elysée 2022

© Aymeric Guillonneau

Ce mardi 5 avril, Valérie Pécresse était l’invitée de « Elysée 2022 » sur France 2 aux côtés de 4 autres candidats. Alors que le président-candidat refuse toujours de débattre avec les autres candidats, refusant par exemple l’invitation de France 2, Valérie Pécresse défend l’alternative crédible qu’elle représente. Elle seule aura le courage de faire !

« Quand on veut présider la France, on ne peut pas douter »

Alors que certains lui reproche un manque de fantaisie, Valérie Pécresse assume par le sérieux et la solidité de sa candidature : « Angela Merkel et Margaret Tatcher n’étaient pas fantaisistes et elles ont défendu leur pays bec et ongles. » Habituée aux crises, notamment lorsqu’elle était en poste ministériel, Valérie Pécresse affirme être «meilleure dans les crises».

Valérie Pécresse interroge sur les autres alternatives : « Si vous voulez des beaux-parleurs, il y en a plein la campagne. Aucun d’entre eux n’a financé sa campagne. Moi c’est sérieux. Je revendique de rendre l’argent aux Français, le pouvoir et de reconstruire les services publics, de reconstruire la France dont on a besoin pour être forts». Inventer des plans à 250 milliards, qu’ils soient de Macron, de Zemmour, de Le Pen ou de Mélenchon, ce n’est pas de la politique, c’est de la magie ! Le projet de Valérie Pécresse est le seul à être intégralement financé. 

Depuis toujours, le principal adversaire de Valérie Pécresse est le « système qui voulait que la droite républicaine ne se relève pas ». Pourquoi ? Tout simplement parce que le président-candidat Emmanuel Macron voulait un duel avec les extrêmes pour s’assurer un second quinquennat. Elle a toujours été la seule femme à abattre pour la Macronie, « tout a été fait pour instaurer ce duel.» Questionnée sur le meeting du Zenith, elle affirme avoir continuer et s’être relevée dès le meeting du Cannuet 3 jours plus tard : « Quand on veut présider la France, on ne peut pas douter ».

« La sécurité est la première des libertés »

Répondant aux questions de Francis Letellier, Valérie Pécresse est revenue sur l’affaire Jérémy Cohen, qui est le symbole « des phénomènes de bandes » et « du sentiment d’impunité ». Ce n’est malheureusement pas un problème nouveau ! « Ces violences de bandes, je les dénonce depuis de nombreuses années. « Le quinquennat de Macron est un quinquennat dans lequel la violence règne. » La délinquance au quotidien a augmenté de plus de 30% sous le quinquennat Macron ! Il faut mettre fin à ce sentiment avec un plan d’urgence pour la justice. C’est ce que Valérie Pécresse propose.

«Ce que tout le monde croyait, c’était que c’était un accident avec un tramway. S’il y avait eu plus de vidéoprotection», il y aurait eu une enquête approfondie, et le propre père de Jérémy Cohen n’aurait pas eu à interpeller Eric Zemmour pour médiatiser l’affaire. Elle réaffirme que « la sécurité est la première des libertés », et souhaite l’inscrire dans la Constitution.

Aujourd’hui, tout le monde constate une explosion de la violence dans notre pays. Le problème c’est le sentiment d’impunité qu’on les délinquants. Il faut que la peur change de camp : «Depuis 10 ans monsieur Macron et monsieur Hollande ont désarmé la sécurité».  Face aux provocations outrancières de l’extrême gauche et de la gauche parlant de violences policières, Valérie Pécresse propose des solutions concrètes ! Son projet préconise, par exemple, de créer une police municipale armée.

 » Il faut dépenser moins et dépenser mieux »

Sur le sujet du pouvoir d’achat, Valérie Pécresse a rappelé vouloir augmenter les salaires de 3 % hors inflation, « pris à la charge de l’Etat ». La candidate propose également de baisser la TVA pour les produits d’hygiène. « Il faut dépenser moins et dépenser mieux » martèle-t-elle sans cesse.

Valérie Pécresse prévoit d’«augmenter de 10% les salaires net hors inflation, et je commence par 3% dès le mois de juin». Elle ne baissera pas la TVA sur l’alimentation, «car l’alimentation a un coût». Enfin, sur la baisse de 25 centimes du prix de l’essence et sur la suppression des taxes sur le prix de l’énergie, Valérie Pécresse précise : «Je ne promets que ce que je peux faire», 

 

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