« Je veux porter un nouvel espoir : celui d’une nouvelle France » – Discours de Valérie Pecresse au Zénith de Paris

© Aymeric Guillonneau


Mes Chers compatriotes de métropole, des Outre-mer et de l’étranger,

Enfin, nous voilà réunis. Vous m’avez manqué ! Merci à la magnifique équipe de France qui m’accompagne. Merci à chacune et chacun d’entre vous de me donner votre énergie. Vous êtes toujours là. Votre affection me porte. C’est un privilège d’être votre candidate, de porter vos couleurs. Même si désormais c’est au peuple de France que je dois me donner.

Depuis deux mois, je suis en campagne. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, je traverse le plus beau pays du monde. La France, je l’aime corps et biens. Plus je la parcours plus je l’étreins. Plus je l’étreins plus elle m’émerveille. Et plus je sens, monter en moi une impatience : celle de voir notre nation retrouver cette force qui appartient aux nations gagnantes. Cette force, je l’ai en moi.

Avec cette force, je veux rallumer, avec vous, les espoirs d’une nation unique et universelle. Une nation bâtie par des femmes et des hommes qui par leur travail, leur bravoure, leur génie artistique et scientifique, ont réussi à hisser la France au premier rang.

Contre les zigzags, nous choisissons les lignes droites. Nous choisissons l’action qui libère les forces vives. Nous choisissons l’audace de l’espérance. Oui, il y a toujours un risque à vouloir être grand. Mais je vous l’assure, tous les chemins s’ouvrent à une France qui se lève pour conquérir sa fierté et son bonheur.

Oui c’est une conquête, mais nous avons un atout : nous sommes Français, citoyens d’un pays, qui malgré ses doutes, ses lacunes, reste splendide. Oui, je le crois : il y a un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté di monde.

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Mais rien n’est acquis.

Depuis dix ans, nos gouvernants ont abîmé la France. Nous sommes à la croisée des chemins. Pour la première fois, le sort du monde pourrait s’écrire sans nous.

Dans 10 ans, serons-nous encore la septième puissance du monde ? Serons-nous encore une nation souveraine ou un auxiliaire des États-Unis, un comptoir de la Chine ? Serons- nous une nation unie ou une nation éclatée ? Face à ces questions vitales, pas de fatalité. Ni au grand remplacement, ni au grand déclassement. Je vous appelle au sursaut. Cinq ans c’était trop. 10 ans ce sera trop tard.

La pandémie de la COVID a meurtri des familles entières. Elle a aussi jeté une lumière crue sur nos fragilités, nos vulnérabilités.

Cet État hypercentralisé incapable de s’appuyer sur les acteurs locaux. Notre système de soins bureaucratisé, saturé, tenu à bout de bras par le courage infini de nos personnels soignants. Notre impuissance à développer un vaccin en France pendant qu’un de nos brillants entrepreneurs aux Etats-Unis créait Moderna. Notre système éducatif à la peine, avec des enseignants dévoués mais désarmés par une révolution numérique de retard. Notre addiction toxique à la dépense et à la dette. On nous dit « jusqu’ici tout va bien »Mais jusqu’à quand ?

Cette pandémie a montré aussi la France qui a du cran et de la responsabilité. La France au front. Celle de ces travailleurs de première ligne, ceux des premiers trains du matin. Celle des entreprises qui s’adaptent, qui se relèvent, qui relancent la chaine de production. Celles des collectivités locales qui font la chasse aux masques. Celle des familles qui avalent les protocoles mais qui s’organisent et se ressoudent. Celle des associations qui se démènent auprès des cabossés du confinement.

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Cette épreuve a réveillé nos aspirations profondes. Celle d’une vie plus libre, plus douce, une vie plus proche des siens, plus proche de la nature.
Ces attentes, ces désirs, il faut y répondre. Je veux porter un nouvel espoir. Celui d’une nouvelle France que nous devons reconstruire ensemble. France, car notre pays est éternel. Nouvelle, car notre histoire reste à écrire. Nouvelle France, car c’est elle qui se nourrit de ses racines et qui se donne des ailes. La France des cathédrales et celle des satellites. La France de Péguy et celle de Marie Curie. La France qui s’assume et qui se réinvente. La voilà ma France !

Une nouvelle France réconciliée. Oui, je veux un pacte de réconciliation nationale. Un pacte qui apaise les colères, parce qu’on ne gouvernera plus les Français à coups de menton, parce qu’on cherchera pour eux des solutions, parce qu’on les écoutera. Parce qu’on les respectera.

Une nouvelle France délivrée de ces chaînes qui entravent l’audace des entrepreneurs et des bâtisseurs d’avenir. Une France qui réinvente son rapport au travail, qui lui donne du sens, qui le récompense à sa juste valeur. Une France qui ne sépare pas les premiers de cordée des travailleurs de première ligne. Tous unis. Tous en tête. La voilà ma France ! Une France connectée qui multiplie les chances de mieux s’informer, se cultiver, de mieux travailler. Connectée mais pas isolée devant son écran, perdue dans le métaverse. Il y a chez les Français, une soif d’authenticité, d’humanité, une soif de proximité. C’est la France qui renait dans ses villages, ses bourgs, ses villes moyennes. Qui retrouve le goût de fabriquer en France, d’acheter français, de savourer français. Oui, n’en déplaise à certains : un pavé charolais, arrosé d’un bon vin. Ça, c’est la France autour de la table. C’est la France qui se réchauffe à l’amitié et à la famille. Qui respire. Qui retrouve le goût de vivre, la joie de vivre, la chance de vivre. La voilà ma France.

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Ce mode de vie si français, cette identité de la France, cette cohésion de la Nation, nous devons nous battre pour les protéger.
« La France est une personne » écrivait Jules Michelet. Si sa voix disparaissait, ce serait une voix singulière manquante pour le monde, un imaginaire en moins, une identité en moins.

Jamais je n’accepterai qu’on vide la France de sa substance. Jamais je ne tolérerai qu’on la dévitalise, qu’on la banalise. Je combats les mouvements wokistes, et au-delà tous ces mouvements qui veulent nous déconstruire. Le wokisme, c’est la guerre des races, la guerre des sexes, la guerre des orthographes, la guerre des mémoires. C’est le contraire de la République. Démolir l’identité française, c’est démolir la force française.

J’accuse Emmanuel Macron d’avoir cédé à la repentance en reprochant à la France un crime contre l’humanité qu’elle n’a pas commis. Je l’accuse d’avoir racialisé la question des banlieues. Je l’accuse de vouloir déconstruire notre Histoire. Je l’accuse d’avoir nié l’existence de la culture française. Non, Monsieur Macron, le génie français ne commence pas à la révolution. Et oui, je veux Molière au Panthéon car il est pour moi le visage de la France qui salue l’humanité d’un grand rire. Oui Molière, c’est l’esprit Français ! Oui, Monsieur Molière au Panthéon, et avec lui Sganarelle, Scapin et Célimène.

Comme le voulait André Malraux, nous irons au bout d’un rêve : celui d’offrir à chacun de nos enfants, dès l’école, le pouvoir de s’émerveiller par les arts et la création. Du viaduc de Millau au Mont Saint-Michel, du phare de Cordouan aux fortifications de Vauban, je veux aussi que les Français se reconnaissent dans leur patrimoine. Il dessine la carte de leurs affections les plus intimes, comme de nos inspirations les plus hautes.

Aimer la France, l’aimer viscéralement, c’est aimer sa nature. Nos paysages sont uniques, magnifiques, inspirants. L’écologie s’est imposée à moi. Depuis longtemps. Pour une raison simple : qui aime son pays, le protège. Il le transmet comme on transmet un trésor. Nous empruntons notre planète à nos enfants. Aujourd’hui, nous leur devons d’être à la hauteur de l’urgence climatique. Et ce n’est pas le cas. Tout l’enjeu sera de décarboner la France sans tomber dans la décroissance. C’est possible. Oui l’écologie est une valeur, pas une idéologie. C’est une solution, pas une punition.

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Mes amis,
Je veux la France souveraine, qui ne soit soumise à personne. Une puissance d’équilibre, alliée bien sûr des Etats-Unis mais non alignée. Une puissance écoutée, une puissance respectée. Une France qui dit « non » à la guerre en Irak. Une France qui fait reculer les chars russes en Géorgie. Moi je ne me résous pas à voir la France humiliée en Australie, au Mali et en Russie. Aux Russes, il faut parler avec fermeté. En cas d’attaque, ils s’exposeraient à des représailles économiques drastiques. Aux Ukrainiens, il faut parler avec franchise et dire que l’adhésion à l’OTAN n’est pas à l’ordre du jour. Nous devons mettre sur pied une nouvelle organisation pour la sécurité européenne, de l’Atlantique à l’Oural. L’Union Européenne, en matière de sécurité, doit prendre son destin en main. Il est temps d’avoir une gaulliste à l’Elysée.

Je suis patriote et européenne. Mais je refuse une Europe impuissante. Je refuse une Europe fédérale qui diluerait notre identité et déclencherait de nouveaux Brexit. Je veux une Europe stratège, qui respecte les Etats et fasse entendre une voix puissante dans le monde. Une Europe qui ne soit pas otage des GAFAM. Une Europe qui défende sa civilisation. Emmanuel Macron pratique une diplomatie de posture. Alors qu’il faut une diplomatie d’influence. D’influence. Pas d’arrogance. A ce jeu, les grands gagnants ont toujours été les Allemands et les Britanniques. Oui, Angela Merkel ou Margaret Thatcher ont toujours protégé leurs peuples. Elles ont défendu leurs intérêts. Moi aussi, Présidente de la République, je vous défendrai.

La décroissance agricole prévue par la commission de Bruxelles est une erreur fatale, à l’heure du réchauffement climatique et des famines sur le continent africain. Oui, je soutiendrai nos agriculteurs. Pour les protéger et pour protéger notre industrie, je veux une vraie taxe carbone à nos frontières. Je dis bien, une vraie. Une taxe sur tous les produits qui ne respectent pas nos règles environnementales. Je défendrai notre énergie nucléaire, sans laquelle il sera impossible d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Cette énergie nucléaire que nous avons forcé Emmanuel Macron à redécouvrir aujourd’hui, après la fermeture de Fessenheim.

Face à un monde si menaçant, je protégerai notre industrie de défense et nos Armées. A nos soldats et à leurs familles, je veux dire toute mon admiration et ma reconnaissance. Cheffe des Armées, je serai une femme de paix. Mais je saurai être cheffe de guerre si les circonstances l’exigent. Je donnerai à nos forces armées le cap, la fierté et les moyens que leur mission exceptionnelle exige. Et je leur dis, le combat contre l’islamisme au Sahel, je le poursuivrai. La mission n’est pas terminée.

Dans notre souveraineté, tout part du peuple et tout lui revient. Je donnerai la parole au peuple de France. Trop souvent, il se sent bâillonné, il se sent méprisé. Quand les Français réclament la diminution de l’immigration, quand ils demandent le retour à l’ordre, quand ils réclament une France une et indivisible, nous devons leur donner le pouvoir de décider. Librement, souverainement, démocratiquement. Oui la démocratie, oui le peuple plutôt que le chaos. Dès mon élection, je réhabiliterai le référendum : référendum sur l’immigration, référendum sur la sécurité et la laïcité. Contrairement à Emmanuel Macron à Notre-Dame-des-Landes, les résultats de ces référendums, je les respecterai. Dans notre Constitution, le Chef de l’Etat a l’initiative du référendum. Cette initiative, je la partagerai avec les Français. Je veux un référendum d’initiative populaire. Car pour moi, la démocratie ne se tire pas au sort.

Il n’y a pas de souveraineté sans frontières. Nous devons les restaurer. La frontière, c’est la porte de la maison. Cette porte, nous choisissons de l’ouvrir ou de la fermer. C’est cela, être maître chez soi. Et si pour cela il faut bâtir des barrières, voire des murs, comme le souhaitent les Etats qui sont en première ligne face au chantage migratoire, je les soutiendrai. Je veux qu’ensemble, nous retrouvions le contrôle de cette immigration débordante qui débouche sur la création de zones de non France. Je veux des quotas, des contrôles, le renvoi des clandestins. Et si un pays refuse de reprendre ses clandestins, avec moi, ce sera zéro visa. Face à la Nation qui se fissure en silence, je revendique de vouloir l’assimilation. Parce que je veux faire des Français de cœur, et pas seulement des Français de papiers.

Ma France, elle dit à ceux qu’elle choisit d’accueillir qu’il n’est nul besoin que leurs ancêtres aient été à Gergovie, à Austerlitz ou à Verdun pour qu’ils se sentent passionnément Français. Elle dit : « aime la France, et la France t’aimera ».

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Je suis une femme d’ordre. Je veux la France en ordre car je veux la France de la concorde. Ordre à nos frontières, mais aussi ordre dans la rue, ordre à l’Ecole. Une France en désordre, c’est quand la loi des bandes, la loi du plus fort, se substitue aux lois de la République. Car oui, nous en sommes là. Ce sont ces check point à l’entrée de certains quartiers. Ces tirs de mortier dans les rues. Ces enseignants frappés en pleine classe. Ces jeunes filles harcelées, qui ne portent plus de jupe pour ne pas subir l’injure. Je serai toujours à leurs côtés. Je ne veux plus qu’aucun Français, qu’aucune Française, ne baisse les yeux, ne rase les murs.

Mes amis, j’ai été juge. J’ai ressenti la gravité de rendre la justice au nom du peuple français. J’ai vu la beauté de cette justice qui répare. Alors je le dis avec une révolte plus grande encore. Nous sommes devenus le pays des victimes oubliées. L’appauvrissement, le délabrement de notre Justice est un scandale d’Etat. Emmanuel Macron devra rendre des comptes. Si nous ne réagissons pas très fortement, un jour viendra où les Français ne vivront plus ensemble, mais face à face. Je serai indéfectiblement en soutien des forces de l’ordre. J’augmenterai massivement les moyens de nos tribunaux et de nos prisons. Nous simplifierons la procédure pénale afin de réduire radicalement les délais de jugement. Impunité zéro. La sécurité sera pour vous, l’insécurité pour les voyous !

Je serai implacable contre tous ceux qui s’attaquent à la République. Parmi eux, les prêcheurs de haine de l’islamisme, ce nouveau totalitarisme. Il veut détruire ce que nous sommes. C’est pour cela que nous nous battrons pour la laïcité. Contre ceux qui veulent imposer la charia au-dessus de nos lois, je réaffirme que la loi de la République est au- dessus de la foi. Dans la Constitution, nous inscrirons que nul ne peut se prévaloir de ses origines ou de sa religion pour s’exonérer de la loi commune.

La laïcité est mon combat depuis toujours. Il y a douze ans, nous n’étions que quelques uns à réclamer l’interdiction de la burqa dans l’espace public. Nous avons été les lanceurs d’alerte de la laïcité. En Ile-de-France, j’ai imposé à toutes les associations qui réclament des financements la signature de la première charte de la laïcité. Pas un euro d’argent public pour les ennemis de la République. Et je continue ce combat en refusant les tenues religieuses comme le burkini dans les piscines. Sur ce sujet, la semaine dernière, Emmanuel Macron a failli. Il a refusé de faire voter l’interdiction du voile dans les compétitions sportives. Pour moi, le voile n’est pas un vêtement comme les autres. Ce n’est pas une prescription religieuse. C’est un signe de soumission de la femme. Moi Présidente de la République, aucune femme ne sera soumise. Je crois à la liberté. Je combats l’emprise. Je préviens. Je n’accepterai jamais de soumettre la République. Marianne n’est pas une femme voilée.

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Dans la nouvelle France que je vous propose, il y a ce que nous devons protéger. Il y aussi ce que nous devons reconstruire.

Il faut reconstruire l’Ecole. L’Ecole est la fabrique de la France. Elle est aujourd’hui en péril. Ouvrons les yeux, nous sommes devenus une nation de l’immobilité sociale et de profonde inégalité scolaire. Il faut six générations pour qu’un enfant d’ouvrier devienne cadre.

Français, vous qui croyez à l’école de la République, indignez-vous ! Levez-vous pour notre Ecole. Parce que c’est l’avenir de nos enfants. Nous allons construire la Nation Educative, celle du respect du professeur, celle de l’exigence, celle de l’égalité des chances. Chaque enfant a en lui un talent qu’il nous appartient de révéler. Une étoile qui peut briller. Le français, les mathématiques seront les deux grandes causes éducatives de mon mandat.

Il n’y a pas de cause plus noble que de transmettre les lumières du savoir. Et en disant cela, je pense à Samuel Paty, mort d’avoir voulu apprendre à nos enfants la Liberté.

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Mes chers compatriotes, je veux également reconstruire notre modèle de soins.

Jamais je ne me résignerai à assister, impuissante, à la dégradation de notre système de santé. Lui aussi faisait notre fierté. Il incarne la solidarité nationale et notre foi indéfectible dans le progrès. Et pourtant, notre hôpital est à bout de souffle, tenu à bout de bras par des soignants héroïques. 5 millions de Français vivent sans médecin traitant.

Il ne suffit pas de mettre la main au portefeuille pour réconforter nos soignants. Il faut les toucher au cœur, redonner du sens à leur métier, leur confier davantage de responsabilités. Les considérer.

Nous libèrerons l’hôpital des contraintes administratives qui l’étouffent. Nous y recruterons 25 000 soignants supplémentaires. Nous enverrons 4000 « docteurs juniors » généralistes dans les territoires qui en manquent. Je veux que les Français, où qu’ils vivent, puisse être soignés sans attendre et près de chez eux.

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Oui, nous sauverons nos grands services publics. Et il faudra aussi reconstruire notre industrie. Je dénonce cette folie d’une nation sans usines, sans ingénieurs, sans ouvriers. Partout sur le territoire, je vois la détresse de ces hommes et de ces femmes dont les usines ferment et continuent de délocaliser. Le gouvernement a beaucoup parlé mais qu’a-t-il fait ? 85 milliards d’euros de déficit de la balance commerciale, alors que tous nos voisins européens exportent. Ce chiffre dit tout. Ce chiffre, c’est le drame français. On n’ira pas vers le plein emploi sans inventer et produire en France. On n’ira pas vers le plein emploi avec seulement des emplois de service. On ne fera rien de grand si nos chercheurs continuent de s’exiler.

Je crois à l’initiative, à ces étincelles qui sortent des sentiers battus. Aujourd’hui, c’est le règne du scepticisme, des complotismes, de la décroissance. Le parti de la décroissance, c’est le parti de l’ignorance. Moi, je crois au Progrès. Un progrès qui n’est pas l’ennemi de l’écologie, bien au contraire. Je veux reconstruire la France de l’innovation et non de la précaution.

Dans l’espace, sous nos mers, d’immenses découvertes s’ouvrent encore à nous. Sur le quantique, sur l’intelligence artificielle, sur les biotechs, je nous veux au premier rang !

La France, je la vois à la pointe de toutes les fulgurances technologiques, scientifiques, industrielles. Je veux la France des laboratoires, des usines et pas des friches. Nous baisserons les impôts de production. Depuis des décennies, trop d’impôt tue l’emploi. Nous devrons produire plus, produire mieux, produire autrement. Nous réinventerons une nouvelle croissance respectueuse de l’Homme et de la planète. Une nouvelle croissance pour le plein emploi.

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Oui, protéger. Reconstruire. Mais aussi réinventer. C’est cela la Nouvelle France. Oui mes chers compatriotes, la France de 2030 ne sera pas celle de 2022. Parce qu’après la crise de la covid, plus rien ne sera jamais comme avant. Parce que les Français ont changé, et avec eux leurs aspirations. Cette France qui change est pleine de promesses.

Je défends l’identité française. La vraie. La France n’est pas une nostalgie, c’est une énergie. Être français, ce ne n’est pas se résigner, c’est se relever. Ce qui a été fissuré peut être rebâti. Ce qui est dépassé doit être réinventé. Je ferai éclore cette France nouvelle, et avec elle cette créativité et ce génie français qui ont toujours fait notre grandeur. Je veux une société française libérée. Mes chers amis, le vrai convoi de la Liberté, c’est nous !

Et pour cela, il faut en finir avec ces normes qui nous étouffent. Enfin ! Ces 400 000 normes qui s’empilent et empêchent tout projet de voir le jour. La France est une Marianne en corset. Une Marianne qui essaye de garder sa prestance mais qui n’arrive plus à respirer. Je veux une société qui donne sa force aux créateurs, aux entrepreneurs, aux courageux qui s’engagent à fond pour vivre leur rêve français. C’est un immense chantier qui exigera beaucoup de courage et de constance. Car derrière chaque administration, il y a Kafka qui sommeille. J’aurai ce courage !

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Dans cette nouvelle France, il faut réinventer le travail. Lui donner du sens et de la reconnaissance. La crise covid a bouleversé notre relation au travail. Elle a renforcé l’aspiration des Français à mieux concilier leur vie personnelle et leur vie professionnelle. Pour certains, le télétravail en a été l’opportunité. Mais une nouvelle fracture sociale s’est creusée entre ceux qui peuvent télétravailler et ceux qui ne le peuvent pas, et qui, pour certains, ont été touchés de plein fouet par la hausse du prix de l’essence. Avec le retour de l’inflation, trop de Français comptent à l’euro près dès le 10 du mois, quand les factures ont été payées. Cette France du travail, cette France des ronds-points et des premiers métros, celle qui est debout aux aurores, cette France essentielle, elle est le cœur battant de la Nouvelle France.

Je veux que le travail paye. Qu’il paye plus que l’assistanat. Et surtout, qu’il soit payé à son juste prix. Je m’y engage : avec moi, les salaires des Français augmenteront de 10% sur le quinquennat. Rien ne me détournera de cet objectif. C’est une question de justice. C’est une question de dignité. Et plus encore, c’est dans l’intérêt des entreprises. Elles le savent. Elles cherchent à recruter, elles cherchent à fidéliser leurs salariés. Et elles mesurent leurs difficultés de vie quotidienne. Ainsi, dès cet été, chaque salarié gagnant 1400 euros net gagnera 500 euros de salaire de plus par an.

Je suis la candidate du travail et de la feuille de paye. Nicolas Sarkozy avait eu cette belle intuition : « travailler plus pour gagner plus ». Eh bien moi j’ajoute : Liberté. Liberté de fixer le temps de travail au sein de l’entreprise. Il n’y aura plus de plafond pour la défiscalisation des heures supplémentaires. Les RTT pourront être transformées en salaire sans plafond ni charge. La participation et l’intéressement seront exonérées de forfait social pour que les entreprises y aient davantage recours. Nous favoriserons l’actionnariat salarié, nous libèrerons totalement le cumul emploi retraite.

Pour autant, et je le dis en responsabilité, il y a deux vérités qu’il faut entendre et qu’il faut assumer : nous devons travailler plus si nous voulons être prospères, retrouver de la croissance, sauver nos solidarités nationales. Et la deuxième vérité, c’est que nous devons dépenser moins et mieux. Tout autre discours est mensonger. Un pays surendetté est un pays économiquement faible, socialement suicidaire. Un pays surendetté est moralement coupable d’exposer ses enfants au risque de la faillite. Souvenez-vous de l’avertissement prémonitoire lancé, en responsabilité, par François Fillon. Et depuis ? 1000 milliards de dette de plus en 10 ans. Un quart dû à la crise Covid. Le reste, c’est de la fuite en avant. C’est pour cela que je ferai les réformes des retraites, de l’Etat et de l’assurance chômage, que ceux qui nous dirigent n’ont pas eu le courage de mener. Dans la nouvelle France, celui qui touche le RSA donnera, chaque semaine, 15 heures d’activité à la société. Dans la nouvelle France, quand on a travaillé toute sa vie, on a le droit à une retraite digne et indexée sur l’inflation. Plus aucun retraité qui a cotisé toute sa vie n’aura une retraite inférieure au smic.

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Oui dans cette nouvelle France, on travaillera autrement. Mais on vivra aussi autrement. Après deux ans de confinement, les Français se détournent des cœurs de métropole, trop chers, trop pollués, trop denses. Ils demandent de l’air, de l’espace ! Ma nouvelle France, ce n’est pas Paris et le désert français. C’est une « France capitale » où chaque ville, chaque département, chaque région est une pépite.

Nous allons décentraliser radicalement notre pays. Je mettrai fin à cette présidence verticale qui méprise les territoires. L’Etat doit lâcher prise. Car les libertés locales confortent la cohésion nationale. Elles font vivre cette solidarité de proximité auxquels les Français sont tant attachés. Avec eux, je porterai une vraie, une grande décentralisation : celle de la simplification et du bon sens. Celle de l’ingéniosité des territoires. De tous les territoires. Elle permettra aussi à nos outremers d’exprimer pleinement leur vitalité économique et culturelle. Nos outremers, chers à mon cœur, qui font rayonner la France sur tous les océans.

Nous devons réinvestir notre ruralité. La ruralité à laquelle je crois est à l’image de la France que je veux : fière et audacieuse, enracinée et conquérante, donnant le meilleur de son identité et prenant le meilleur de la modernité. C’est pour cela que j’ai pris un engagement : quand on investira un euro pour la politique de la ville, on investira un euro pour les territoires ruraux.

Pour eux, nous engagerons un grand plan d’investissement avec le retour du TGV mais aussi de lignes régionales structurantes.

Pour lutter contre le mal logement et éviter la flambée des prix, je l’assume, à rebours de tous les décroissants, il faudra construire plus. Mais aussi construire mieux. Nous redonnerons du pouvoir aux maires pour casser ces quartiers ghettos où il n’y a plus de mixité. Nous redonnerons de la mobilité dans le parc social. Je veux surtout porter cet immense espoir d’une France de propriétaires qui est le projet d’une vie.

Et puis nous réinventerons les solidarités familiales. Je crois à la famille. Chaque fois qu’un couple se forme, que des enfants naissent, la vie est là, plus forte que l’adversité.

La famille est le socle sur lequel tout repose. La famille, c’est le lieu de la transmission et des valeurs : le partage, l’honnêteté, le civisme. Elle protège des accidents de la vie. Et puis elle apporte cette tendresse dont sont privés tant de nos concitoyens frappés par la solitude.

Je serai la candidate des familles. Et je sens bien que je serai la seule. François Hollande et Emmanuel Macron ont affaibli les familles de France. Ils ont réduit la politique familiale à une politique sociale. Nous rétablirons l’universalité des allocations familiales. Nous reconstruirons une vraie politique familiale, celle du Front Populaire, celle du Général de Gaulle. Ma nouvelle France, c’est celle qui assume d’encourager la transmission : 95% des Français seront exonérés de droits de succession pour pouvoir transmettre le fruit de toute une vie de travail, notamment leur maison de famille. Enfin, je serai résolument aux côtés de toutes ces mères seules sur lesquelles la vie a fait reposer tant de responsabilités. Les pensions alimentaires qu’elles touchent pour leurs enfants seront exonérées d’impôts.

Oui je crois à la famille. Je défendrai toutes les familles. Avec une ligne rouge : je m’opposerai toujours à la GPA, car il s’agit d’une marchandisation du corps de la femme. Pour moi, le corps d’une femme ne se loue pas, il ne s’achète pas.

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Le sens de la famille, c’est aussi le droit d’aller embrasser nos aînés et d’accompagner nos proches dans les derniers instants. Quelle que soit l’urgence sanitaire. Ce droit, les Français n’en seront plus jamais privés. Et je le dis avec gravité : je ne fermerai pas les yeux sur la situation dans certains EPHAD. Comme vous, j’ai été révoltée de découvrir ces exploiteurs de la fragilité humaine. Comment en sommes-nous arrivés là ? Les sanctions devront tomber et elles devront être exemplaires. Tout le fonctionnement et le contrôle du système sera revu.

Dans ma nouvelle France, nous mettrons la dignité humaine au-dessus de tout. Chacun est unique jusqu’à son dernier souffle. C’est pour cela que je donnerai la priorité au maintien à domicile de nos aînés et que je renforcerai le statut de nos aidants familiaux. Ils leur apportent l’inestimable : l’affection. Cette même attention que nous devons à nos compatriotes en situation de handicap. La vulnérabilité fait partie de la vie. Oui, notre société doit tendre la main aux plus fragiles. Et elle doit tirer sa force de nos différences.

Différents, chers compatriotes, vous l’êtes tous. Par vos origines, par vos croyances, par votre identité. Tous différents, mais tous dignes du même respect.

Dans ma France, il n’y aura JAMAIS des « gens qui ne sont rien ». Je serai la présidente de tous les Français.

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Mes chers compatriotes,

Vous êtes en droit de savoir qui je suis.

Je suis née un 14 juillet. Ce jour de fête nationale où la France se rassemble et célèbre à la fois la prise de la Bastille et la fête de la fédération. La révolution et la réconciliation nationale. Enfant je ne manquais jamais un défilé militaire. J’aimais particulièrement le pas lent de la légion à l’histoire si romanesque et héroïque. J’écoutais mes grands-parents et mes oncles me raconter leur engagement dans la Résistance. Oui, depuis l’enfance, la France coule dans mes veines. La France des bals populaires, des feux d’artifices et du Tour de France. La France heureuse et fière d’elle-même.

Fille de prof. Mon père était le 7e enfant d’un mercier de Gap, monté à Paris pour devenir professeur d’université. Un vrai parcours républicain. Il m’a donné cet amour de la France, mais aussi ce goût du travail et de la lecture.

A cette époque-là, le mot héros ne s’écrivait pas au féminin. Je ne me reconnaissais ni en Milady, ni en Roxane et encore moins en Madame Bovary ! Moi, j’étais D’Artagnan, Cyrano ou le Hussard sur le toit !

Un univers singulier. Ma mère était l’assistante de mon grand-père psychiatre. Après l’école, il me parlait de ses patients, de leurs angoisses, de leurs souffrances. Lui qui réparait les âmes, et parfois sans succès. Il m’a appris à regarder et à respecter la fragilité qui existe en chacun d’entre nous.

Alors c’est vrai, je n’ai pas rêvé enfant de devenir Présidente de la République, mais à l’époque, qui l’aurait imaginé ? Et pourtant, je ne suis pas devant vous par hasard.

C’est vrai que pour devenir qui je suis j’ai dû bousculer. Prendre mon destin en main. Décider de quitter la voie tracée de la finance. Pour choisir le service de l’Etat.

Oui je voulais donner un supplément d’âme à ma vie. Je suis donc devenue juge au Conseil d’Etat. Juge pour dire le droit. Juge pour défendre les victimes.

A cette époque, je vivais la vie des jeunes femmes d’hier et d’aujourd’hui, avec ses promesses d’émancipation mais aussi ses humiliations subies en silence : celles de se voir refuser deux emplois parce que j’étais enceinte, celle du harcèlement des petits chefs, celle des frotteurs du métro, celles des agressions sexuelles. Mais ma volonté était intacte. Personne ne me ferait baisser la tête. Personne ne doit plus nous faire baisser la tête.

Je n’ai hérité d’aucun poste, d’aucun parti. Tout ce que j’ai obtenu, je l’ai gagné. J’ai rejoint Jacques Chirac à l’Elysée au lendemain de la dissolution ratée de 1997, quand il était seul et abandonné. C’était un « suicide professionnel » ? Qu’importe. Moi j’y croyais !

J’étais à contre-courant, libre déjà.
Ensuite en 2002, après la victoire de Chirac, j’ai choisi de me soumettre aux suffrages des Français, dans un combat que les sondeurs disaient perdu d’avance.

Me faire élire, aller au contact des Français, puiser dans leur confiance ma légitimité. Me mettre à leur service. Ecrire de nouvelles lois pour changer la vie. La politique, la vraie, est devenue passion.

De Jacques Chirac j’ai beaucoup appris : l’écoute, l’empathie, mais aussi et encore l’amour de cette France de Paris et des campagnes mêlées. Et nous partagions l’amour de la Corrèze, de cette Corrèze de granit et d’ardoise, devenue il a 27 ans, ma terre d’adoption et mon refuge.

En politique, j’ai eu aussi une marraine de cœur, Madame Simone Veil. Elle m’a prise sous son aile quand, jeune députée, je suis arrivée à l’Assemblée. Elle m’a guidée et soutenue dans mes campagnes. Je lui voue une infinie reconnaissance. Ses combats sont devenus les miens et j’ai une pensée particulière pour elle aujourd’hui.

Et il y a eu Nicolas Sarkozy. Son audace. Sa force. Il m’a donné cette chance unique d’être ministre de la République. Ministre de la réforme la plus explosive de son gouvernement. Pour la fille de prof que j’étais, quel plus beau défi : donner à notre jeunesse une université digne d’elle, capable de rivaliser avec les plus belles facs du monde !

Cela a été dur. Très dur. 9 mois de manif. Mes enfants harcelés à l’école par des militants extrémistes. Agressés sur les réseaux sociaux par des avatars « Kill Pécresse ». Mais dans l’épreuve, je suis sereine et je tiens. La réforme est passée, personne n’a osé revenir dessus. Mais personne n’a eu le courage de la poursuivre ! Moi je la poursuivrai !

Ensuite vint le temps de la défaite, des doutes, des questionnements. Aux régionales puis aux présidentielles. C’est vrai qu’on apprend plus de ses échecs que de ses victoires. Et surtout on apprend à se relever. C’est pour cela que dans ma France, je veux que tous ceux qui échouent se voient tendre une main fraternelle. Si vous avez échoué, c’est d’abord que vous avez tenté !

Mais j’ai décidé que ma région, ma belle région, était trop mal en point pour la laisser en plan. Et j’ai construit un autre projet pour elle. Je me suis battue. Et je me bats encore.

Je suis cette femme française indomptable, que rien n’arrête quand elle sent qu’il faut se lever pour défendre ses compatriotes et ses convictions. Et je le dis aujourd’hui : rien ne m’arrêtera.

Il parait que les familles heureuses n’ont pas d’histoire. Heureuse la mienne le fut, mais avec ces épreuves de la vie que toute famille doit surmonter. Elle a aussi reçu des coups, d’une rare violence, qui m’étaient destinés. Ces cicatrices, je ne vous en parlerai pas car elles n’appartiennent qu’à moi et aux miens. Avec cette pudeur, je ne transigerai pas. Car c’est ma façon de protéger ceux auxquels je tiens le plus. Et je sais que vous me comprendrez. Mais ces épreuves m’ont fait mûrir. Elles ont renforcé cette part d’humanité sans laquelle il ne peut y avoir de vraie Cheffe.

Je n’aurais jamais fait tout ce chemin sans le soutien et l’amour de Jérôme, mon mari, et de mes enfants, Baptiste, Clément et Emilie. 27 ans d’amour, comme dirait Brel, c’est l’amour fol. Merci Jérôme. Et merci à vous les enfants, je suis si fière de ce que vous êtes devenus.

Vous l’avez compris, mes chers compatriotes, j’ai eu dans ma vie ma part de chance. Mais mes parents et mes maîtres m’ont appris que lorsqu’on a beaucoup reçu, il faut beaucoup donner. Aujourd’hui, je veux donner sa part de chance à chaque enfant de France.

***

C’est à vous maintenant que je m’adresse, la jeunesse de France !

Celle qui veut vivre libre et vivre à fond. Je vous aiderai à prendre votre envol. Je dis à tous les jeunes de France : soyez rebelles. Ne tombez jamais dans l’auto censure. Ne doutez- pas. Votre jeunesse est une promesse. Battez-vous pour cette chance d’avoir 20 ans dans un pays libre et encore puissant. Soyez la génération tricolore, fraternelle et audacieuse. Celle qui file vers de nouvelles espérances. Celle qui éveille nos consciences et qui se bat pour sauver sa planète. Celle qui part à l’assaut du monde en maitrisant tous les langages. Vous êtes la France de demain. Cette nouvelle France est pour vous.

***

Mes chers compatriotes
Alors, il est temps.
Il est temps de vous protéger.
Il est temps de reconstruire.
Il est temps de nous réinventer.
Il est temps de vous respecter.
Il est temps de réconcilier les Français. Il est temps d’écrire une nouvelle page.

Il nous reste deux mois.

Faites résonner partout le nom de notre pays. Car c’est le nom d’un grand peuple. C’est le nom d’une belle identité.

La nouvelle France, c’est le nom d’une promesse, celle d’aimer la France de toutes nos forces.

Les extrémistes vous mentent. Refusez le venin de la nostalgie. Ne laissez ni la colère ni la peur l’emporter. J’incarne, avec vous, la République en ordre. Ils sont le désordre. J’incarne la force de l’unité nationale. Ils sont la désunion.

Contre cet extrémisme, choisissez la main ferme et juste. Et contre l’immobilisme, choisissez l’action.

Sur les chemins de la victoire, nous allons nous lever. Nous allons hisser nos drapeaux. La France demande du courage. Ce courage, je l’ai.

Alors, debout !

Nous allons ouvrir toutes ces bastilles qui nous tiennent à l’ombre. Vous êtes faits pour la lumière. Vous êtes faits pour la grandeur.

Nous sommes là, ensemble, pour affirmer, haut et fort, que la Nouvelle France arrive.

La France de toujours et du futur.

La France éternelle et nouvelle qui renoue avec son épopée.

Ce nom de « France », je veux qu’il résonne de nouveau. Je veux qu’il étonne. Je veux qu’il tonne.

Êtes-vous prêts à vous lancer ? Êtes-vous prêts à traverser les tempêtes, à soulever les montagnes ? Êtes-vous prêts à foncer pour la victoire ?

Je le suis, alors suivez-moi !
Vive la République, Vive la France !

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