« Dans le Doubs, je célèbre cette France profondément française. Cette France qu’on méprise parfois, qu’on oublie trop souvent. »

© Aymeric Guillonneau

Mes chers mes amis,

Merci de tout cœur pour votre présence. De Besançon, du Doubs, de la Franche Comté et d’une dizaine de départements, vous êtes là, malgré la Covid, déterminés à ne pas laisser l’avenir se construire sans vous. C’est un honneur et un privilège de recevoir votre force.

Merci aussi aux élus qui vont à la bataille avec moi. Je compte sur eux pour investir chaque parcelle de notre territoire.

Je vous retrouve avec cette envie irrésistible de relever notre pays. Nous avons subi deux échecs présidentiels qui ont fait mal à la France. Le pays est abimé de 10 ans de François Hollande et d’Emmanuel Macron. Mais nous allons rassembler toutes nos forces pour vaincre l’immobilisme et l’extrémisme.

L’extrémisme, c’est l’assurance de la faillite et c’est le chaos. Le programme économique de Mme Le Pen est un copier-coller de celui de Mr. Melenchon, avec la retraite à 60 ans, avec ses dépenses tous azimut, avec sa peur de l’Europe.

Quant à Mr Zemmour, c’est un retour vers l’ORTF et au cinéma en noir et blanc. Aucun projet d’avenir ne peut uniquement se construire sur la nostalgie du passé. Aucun pour nos jeunes et aucun pour le pays.

Mais mon principal adversaire s’appelle Emmanuel Macron. Je veux mettre fin à sa présidence du mépris.

Récemment, nous l’avons entendu se vanter de vouloir – je le cite- « emmerder » les Français. Un président ne devrait jamais parler ainsi.

Car si le Président s’autorise à insulter les Français, pourquoi les Français devraient-ils respecter l’Etat ? Pourquoi le délinquant devrait-il se soumettre aux forces de l’ordre ? Pourquoi l’élève devrait-il écouter le professeur ? Emmanuel Macron aggrave le désordre en semant la discorde. Je ne veux plus d’un pays qui se fracture, je veux un pays qui s’apaise car il va falloir faire des réformes avec les Français. Il va falloir les emmener et pas les emmerder.

Emmanuel Macron est un président du « zig zag » permanent.

Un exemple : fermer la centrale de Fessenheim et acheter l’électricité de centrales à charbon étrangères. C’est tout un symbole. Le gouvernement a imposé à un pays tout entier le passage du 21ème au 19ème siècle. C’est une atteinte au climat, c’est une atteinte à la souveraineté nationale et c’est surtout une atteinte aux générations futures.

Si Emmanuel Macron choisit le clash, le buzz, c’est pour que l’on ne parle pas de son bilan. Nous on va en parler de son bilan.

Augmentation de 32% des violences, immigration débordante, plus de 1000 milliards d’euros de dette supplémentaire en 10 ans, déficit public et commercial records, plus de 5 millions de Français au chômage ou en activité partielle, pouvoir d’achat des retraités en berne, avenir de nos retraites en danger faute d’avoir été réformées… Voilà ce dont il ne faut pas parler !

Qu’on ne parle pas de la course panique pour les tests et les autotests. La Grande-Bretagne prévoit 10 millions d’autotests par jour. Chez nous, le gouvernement se gargarise d’atteindre bientôt les 10 millions par semaine.

Qu’on ne parle pas de nos Ecoles où règnent la pagaille et l’improvisation. Le protocole sanitaire – le 5ème depuis septembre ! – est un monstre bureaucratique. Il désespère les familles et les enseignants dont je comprends l’exaspération. Il a fallu une semaine pour que le gouvernement allège son dernier protocole. S’il m’avait écouté, on aurait retardé la rentrée scolaire afin de la préparer sérieusement.

Ces derniers mois, j’ai acquis la certitude qu’une autre gestion de la crise COVID aurait été possible. Une gestion moins centralisée, moins arrogante. Une gestion marquée par le choix de l’écoute et de l’explication aux Français, plutôt que le choix de les monter les uns contre les autres. Pas une gestion solitaire, mais une gestion qui s’appuie sur les élus, les pharmaciens, la médecine libérale.

Cette présidence des oukases : il faut que ça s’arrête !

Mes amis, notre principal défi est de refaire Nation et pour refaire Nation il faut d’abord restaurer l’Autorité. Gérard Collomb a dit en quittant le gouvernement : « aujourd’hui on vit côte à côte… je crains que demain on vive face à face ». Et pour cela il faut de l’autorité.

L’autorité, cela ne se choisit pas un jour sur deux. Le « en même temps » de Macron ça ne marche pas. On ne peut pas avoir un Président qui dit un jour que les forces de l’ordre font un magnifique travail et le lendemain porte un t-shirt sur les violences policières.

Comment faire nation lorsque la violence blesse l’unité nationale?

La désunion nationale, elle est là où des caïds tiennent des checkpoints à l’entrée de leurs quartiers. La désunion nationale elle est là, avec ses 10 millions de victimes atteintes dans leurs biens ou leur personne. Chaque jour, 800 Français sont physiquement agressés. 4 femmes ont perdu la vie depuis le début de l’année, victimes de violences conjugales. 7000 juges et greffiers ont récemment signé une tribune dénonçant leurs conditions déplorables de travail. La désunion nationale, elle est dans le quartier de Planoise, à Besançon, où des familles entières ont basculé dans la délinquance avec des jeunes de moins de15 ans vendant des stupéfiants.

Quand j’entends le ministre de l’Intérieur proclamer que « la délinquance générale a baissé depuis cinq ans», je me demande dans quel monde il vit. Mr Macron a échoué. C’est un Waterloo sécuritaire.

Pour toutes les victimes qui appellent la République au secours, pour que la peur change de camp, je donnerai à nos forces de sécurité et à notre Justice tous les moyens pour assurer l’impunité zéro. L’impunité zéro, ce sont des sanctions rapides, certaines et fermes. Je lancerai un plan d’urgence pour notre Justice.

Avez-vous entendu le discours de François Molins, procureur général près la Cour de cassation ? Avec lucidité, ce haut magistrat a dénoncé les conditions de travail intenable de la Justice. Ce n’était que la vérité, mais le Garde des Sceaux, Mr Dupont-Moretti, a qualifié ce discours de scandaleux. Il a préféré museler la Justice plutôt que de la défendre. Moi je l’écoute.

Au service de l’impunité 0, nous recruterons 3000 juges, 2000 procureurs, 3000 greffiers. Le jugement des délits du quotidien sera réduit à 6 mois. Pour les flagrants délits, la comparution devant le juge sera immédiate. Nous rétablirons les peines planchers automatiques pour les récidivistes, notamment ceux qui s’attaquent aux personnes dépositaires de l’autorité publique : policiers, pompiers, professeurs, pharmaciens aujourd’hui agressés par les antivax.

20.000 places de prison seront créées, et en attendant, nous transformerons des bâtiments désaffectés en centres de détention pour mettre fin à l’aberration du bracelet électronique qui n’est que la légion d’honneur des voyous.

Pour reconquérir les territoires abandonnés aux réseaux mafieux, je n’aurai pas la main qui tremble. Nous engagerons des brigades coups de poing, rassemblant les moyens de la police, de la justice, du fisc et de l’armée si nécessaire.

Et, puis, je veux qu’ensemble nous retrouvions le contrôle de cette immigration débordante qui débouche sur la création de zones de non France. Je ne veux pas que mes enfants vivent dans une société éclatée, communautarisée, apeurée, défrancisée.

Je l’affirme, il y a un lien entre immigration et délinquance. 1/4 des détenus dans nos prisons sont étrangers.

Je reprendrai résolument l’affrêtement des avions charters d’éloignement de Frontex car il est incompréhensible que la France expulse moins de clandestins que l’Allemagne ou l’Italie.

Nous rétablirons la double peine en expulsant les condamnés étrangers une fois leur peine effectuée. Prison en France puis expulsion ! Mais nous négocierons également des accords pour que les délinquants étrangers puissent purger leur peine dans leur propre pays.

La France doit reprendre le contrôle de ses frontières. Elle doit cibler le nombre et la qualité des étrangers auxquels sera délivré un titre de séjour. Si on vient en France, on ne le fait pas pour toucher des allocations mais parce qu’on est disposé à se retrousser les manches et à aimer notre pays. Il faudra cinq ans de résidence régulière pour pouvoir toucher des prestations sociales non contributives. Et je mettrai fin au regroupement familial automatique et au droit du sol automatique.

Les enfants de parents étrangers ne deviendront plus automatiquement Français. Ils devront le demander et faire la preuve de leur assimilation.

Oui, je dis « assimilation ». Et l’assimilation, c’est la parfaite maîtrise de notre langue, c’est l’absence de casier judiciaire. C’est par-dessus tout l’adhésion sincère à nos valeurs.

A ce titre, je serai intraitable avec l’islamisme qui s’attaque aux fondements de notre identité. Je serai toujours aux côtés des femmes qui refusent de se soumettre et qui se battent pour l’égalité. Je serai implacable face aux prêcheurs de haine et à leurs complices. Soit on est en prison soit on est dans l’avion.

J’ai au cœur le respect de chaque Français quelles que soient les origines, la couleur de peau ou la religion, mais ma France est tricolore avant tout. Ma France adopte celles et ceux qui l’aiment. Dans toutes nos écoles je renforcerai la transmission de la langue française et celle de l’Histoire de France. Car je veux une jeunesse fière d’être ensemble, pas une jeunesse fracturée qui demande à son pays de se repentir. Il faut se saisir de la question du décrochage scolaire. Je mettrai en place une réserve éducative. Je veux ressusciter le rêve Français. Dans mon école on apprendra l’histoire de France car certes elle a des pages sombres mais tellement de pages lumineuses. La repentance ça suffit. Vous pensez qu’on battit un pays sur la repentance des héros.

Mes amis,

Faire Nation, c’est réussir ensemble. Les Français ont tant de talent, ils sont entreprenants, créatifs, mais croyez-moi, ils le seront encore plus le jour où l’on arrêtera de les «en…nuyer».

Nous sommes devenus le pays de la paperasse et des règlements. Il est temps d’oxygéner le système français. Et pour cela, je crois à la première valeur de notre devise : la Liberté ! Car c’est elle – la Liberté – qui est le moteur des sociétés vivantes.

Nous nous attaquerons résolument à l’enfer bureaucratique, ceux qui veulent simplifier les normes, moderniser et décongestionner l’Etat. Depuis trop d’années, l’Hôpital ferme des lits, l’éducation nationale ferme des classes, Mais tous renforcent leurs administrations ! C’est le contraire qu’il faut faire. Moins de bureaux et plus de lits dans les hôpitaux, moins de bureaux et plus de policiers et de gendarmes sur le terrain, moins de bureaux et plus de classes dans l’éducation nationale.

Je dis « liberté » pour nos établissements scolaires qui doivent pouvoir s’adapter aux réalités du terrain et innover sur le plan pédagogique car tous les enfants ne sont pas les mêmes.

Liberté aux hôpitaux qui n’en peuvent plus des diktats de l’administration centrale. 33% des effectifs des hôpitaux sont des emplois autres que médicaux ou paramédicaux. Contre 25% en Allemagne. Voilà où mène la bureaucratie.

Nous serons le parti des créateurs, des entrepreneurs, des courageux qui veulent saisir leurs rêves. Je le dis ici, dans le Doubs, où l’économie frontalière est à la fois une chance et un combat, nous défendrons la compétitivité de nos industries, en baissant leurs charges, en allégeant les normes.

Nous laisserons aux entreprises la liberté de fixer le temps de travail. Nous agirons pour que le travail paye davantage, avec pour objectif d’augmenter de 10% la feuille de salaire d’ici 5 ans. Nous développerons la participation des salariés, afin que tous nos compatriotes se sentent respectés dans leurs efforts.

Nous serons les sauveurs de nos retraites avec le passage progressif aux 65 ans. Et grâce à cet effort, nous augmenterons les plus petites retraites.

Nous sommes la droite, le parti de la transmission. Mais nous avons abandonné la politique familiale. Or la famille doit être un pilier de demain et je vais réanimer cette politique. Je serai auprès des familles de France qui ont été brimées par les politiques de François Hollande et d’Emmanuel Macron. Nous restaurerons l’universalité des allocations familiales et nous créerons une prime à la natalité dès le premier enfant. Et puis, je soutiendrai ceux qui veulent pouvoir transmettre les fruits de leur travail à leurs enfants.

Il y a aussi la question du Handicap. Je vais défendre la déconjugalisation de l’allocation handicapé. Je voudrai aussi vous parler de ces parents qui s’angoissent parce qu’ils ont un enfant en situation de handicap. J’ai repris une proposition forte de Xavier Bertrand : la pension de réversion du dernier parent continuera à être versée à l’enfant en situation de handicap, en plus de l’allocation adulte handicapé.

Mes amis, aujourd’hui dans le Doubs, je célèbre aussi cette France profondément française, celle d’une ruralité vivante et du bon sens paysan. Cette France qu’on méprise parfois, qu’on oublie trop souvent. Cette France-là, je la respecte et j’y crois ! Elle n’a pas vocation à être un vestige de notre histoire. Bien au contraire, cette France des territoires et des terroirs est une chance pour l’avenir.

Car oui, j’en ai la conviction, l’avenir post COVID s’écrira de moins en moins dans nos grandes métropoles saturées. Il s’écrira dans nos villes moyennes, nos bourgs et nos villages. Ils connaîtront une deuxième naissance, grâce à une vraie décentralisation, grâce au déploiement du haut débit partout et pour tous, grâce enfin à ce besoin des Français de retrouver la qualité de vie, leurs racines et leur patrimoine.

La Citadelle Vauban de Besançon, l’Abbaye de Montbenois, le Village de Mouthier-Haute-Pierre, la vallée du Dessoubre… La France est magnifique !

Au cœur de la France, il y a nos agriculteurs.

Ils méritent notre respect. Depuis des siècles, de génération en génération, ils sont à la tâche, nourrissant la France, polissant ses paysages. Assez de cet agri-bashing que manipule une poignée de procureurs. C’est un venin qui ronge à petit feu la fierté des agriculteurs. Je serai celle qui bâchera l’agri-bashing. Je restaurerai l’agrifierté !

C’est dur à croire, mais la France ne parvient plus à nourrir les Français. Notre balance commerciale est devenue déficitaire hors vins et alcools. Nous importons 20% de notre alimentation quotidienne, une plus grande part encore de notre consommation de viande bovine et même 40% de nos fruits et légumes. Sans parler du BIO dont nous dépendons pour un tiers de l’extérieur.

Nos agriculteurs sont de moins en moins nombreux, de plus en plus harassés par les charges, certains ne finissent pas les fins de mois, d’autres doivent se résoudre à des retraites dérisoires.

Le sursaut, c’est maintenant ou jamais.

Il faut des revenus dignes. Comme je l’ai proposé pour les salariés, je ferai en sorte que le travail des agriculteurs et des agricultrices soit mieux valorisé. Cela passera par la baisse des cotisations vieillesse.

La moitié des agriculteurs va partir à la retraite. Le défi du renouvellement des générations est crucial. Pour attirer les jeunes, il faut renforcer l’enseignement agricole et encourager la transmission. Je le ferai en allégeant la fiscalité des transmissions dans le cadre familial pour un héritier en ligne directe qui reprend l’exploitation. Et je créerai un complément de retraite pour le cédant qui accompagne l’installation progressive d’un jeune. Il faut tracer un sillon droit car la politique a un bel avenir.

Mes amis, plus encore que tous les autres Français, les agriculteurs croulent sous les normes qui brident leur soif d’entreprendre. Emmanuel Macron s’était engagé à bannir toutes les surtranspositions de règlementations et directives européennes : rien n’a été fait.

Moi, non seulement j’honorerai la promesse de ne plus jamais surtransposer aucune directive communautaire, mais j’irai encore plus loin. Je m’engage à faire une revue systématique de tout le stock de la réglementation française issue du cadre agricole européen dans les six premiers mois de mon quinquennat, et de le soumettre au « comité de la hache ». L’agriculture sera la première bénéficiaire du choc de simplification par lequel nous libérerons nos entreprises de la suradministration qui les étouffe.

Nous devons sceller un nouveau Pacte de confiance entre les agriculteurs et les Français, mais aussi entre les agriculteurs et l’Europe.

Oui l’Europe. Je veux que l’on remette un grand « P » comme POLITIQUE à la PAC pour redonner une vision, de l’ambition et du sens à un des fondements de l’aventure européenne qui est en train de perdre sa boussole.

Un grand « P » aussi comme PROTECTRICE de nos paysans.

Je veux que la France se batte pour que la PAC reste fidèle à son « C » comme COMMUNE et garante de la concurrence loyale du marché intérieur, comme de sa capacité à amortir les chocs.

Je ne me résous pas à ce que 15% de nos produits alimentaires importés dans nos grandes surfaces ne respectent pas nos normes environnementales. Assez d’angélisme. Nous ferons respecter nos règles, nous imposerons la réciprocité dans nos échanges internationaux car l’agriculture n’est pas un secteur comme les autres. Notre agriculture, c’est une part inaliénable de notre souveraineté.

Mes Chers Amis,

La prochaine présidence ne pourra pas être une présidence comme les autres. Désormais, nous n’avons plus le droit d’échouer. Nous sommes face au risque le plus grand qui soit pour un pays comme la France : le risque d’habiter un monde que nous ne contribuons plus à bâtir. C’est ce qui est en train de nous arriver.

Oui, le futur président de la République a rendez-vous avec l’Histoire. Il devra, non seulement, conduire le pays à travers les périls mais aussi apaiser la société pour garantir l’unité nationale.

J’en fais le serment, à vous, comme à tous les Français, je donnerai le courage d’agir, mais aussi la tendresse pour ce pays qui mérite d’être respecté.

Oui, ce respect, vous y avez droit.

Vous n’avez pas à vous repentir, vous n’avez pas à marcher à l’ombre, vous n’avez pas à rougir d’être Français. Ne doutez pas et ne tremblez jamais.

Dans son histoire, la France a connu des coups durs mais les Français se sont toujours relevés quand leur courage était au rendez-vous. Nous en ferons de même. Nous avons encore mille atouts pour faire rayonner notre pays.

Avec la France, rien n’est jamais fichu. Victor Hugo était l’enfant de Besançon. Entendons sa voix qui nous dit : « La France tient toujours le flambeau des nations ». Il suffit d’un homme ou d’une femme qui reprend le flambeau et qui dit « non ». Non au renoncement, non au découragement, non au déclin, mais «oui» à l’action, oui à l’espérance.

Je vous l’assure, rien n’arrête un peuple qui se lève pour retrouver son honneur et conquérir son bonheur.

Ensemble, nous allons restaurer la fierté française.

La France en tête, la France ensemble, la France encore, la France toujours: voilà pourquoi je me bats avec toute la détermination d’une Française qui a la Liberté, l’Egalité et la Fraternité dans le cœur.

Vive la République et vive la France !

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