L’agriculture, c’est la France

Valérie Pécresse mettra un terme à l’agribashing et elle restaurera l’agrifierté pour que nos agriculteurs soient fiers d’être les maillons essentiels d’une agriculture durable, compétitive qui rayonne dans le monde.
Ce qu'il faut retenir 👉
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Ce qu'il faut retenir

Valérie Pécresse mettra un terme à l’agribashing et elle restaurera l’agrifierté pour que nos agriculteurs soient fiers d’être les maillons essentiels d’une agriculture durable, compétitive qui rayonne dans le monde.

© Aymeric Guillonneau

L’agriculture, c’est la France

Ce quinquennat a été celui du décrochage agricole

Emmanuel Macron restera le président de la perte de notre souveraineté alimentaire : la France connaît son premier déficit agricole depuis 1945, nous importons 20% de notre alimentation quotidienne et 40% de nos fruits et légumes. 

Emmanuel Macron n’a jamais défendu les intérêts de nos agriculteurs à Bruxelles : le projet « Farm to fork » annonce la destruction de notre modèle agricole : production en baisse de 12% et revenus agricoles en baisse de 16%. 

Notre modèle d’exploitation familiale est menacé : 1 exploitation familiale sur 5 a disparu en 10 ans. 

Nos campagnes sont confrontées à un immense défi, le défi humain : la disparition de nos exploitations et les injonctions contradictoires multiples (produire plus, plus vite, différemment) ont fini d’entamer la confiance et le moral de nos agriculteurs.

— PROPOSITIONS

Pour que le travail de nos agriculteurs paie enfin

  • Augmenter immédiatement le revenu des agriculteurs en baissant d’un tiers, dès 2022, les cotisations vieillesse.
  • Améliorer la compétitivité des exploitations en baissant le niveau de la taxe foncière sur le non bâti : l’abattement forfaitaire sur les terres agricoles sera plus que doublé et passera de 20% à 50%. 
  • Soutenir l’emploi agricole en pérennisant l’allègement des charges patronales « Tode » pour les employeurs de travailleurs saisonniers.
  • Soutenir l’apprentissage en exonérant totalement de charges patronales les exploitations de moins de 10 salariés qui prennent un jeune en apprentissage.
  • Garantir la solidarité de l’Etat aux côtés des filières agricoles en couvrant le reste à charge insupportable qu’elles subissent lors des crises climatiques, sanitaires, etc.

Le renouvellement indispensable des générations

  • Encourager nos aînés à transmettre en supprimant la taxation sur les plus-values lors de cessions d’exploitation à un jeune agriculteur. 
  • Protéger les agriculteurs faisant le choix de la transmission à un jeune en créant un complément de retraite.
  • Garantir une retraite décente à nos aînés en revalorisant les pensions de réversion, cas d’absence de droits direct à pension, qui passeront de 54 à 75% et en faisant en sorte qu’aucune retraite d’un agriculteur ayant cotisé toute sa vie ne soit inférieure au SMIC. 
  • Faciliter l’accès à la profession des plus jeunes en soutenant les dispositifs de portage foncier : un organisme achète le foncier, souvent trop cher, et le cède au bout de quelques années pour étaler l’investissement initial.
  • Féminiser les métiers agricoles en élargissant les aides au remplacement pour les futures mamans et en développant les services de garde en milieu rural. 
  • Alléger la fiscalité des transmissions pour un héritier en ligne directe en doublant l’abattement de 100 000€ à 200 000€. 

Une réglementation simplifiée

  • Mettre fin à la surtransposition systématique des directives agricoles.
  • Réviser, dès les 6 premiers mois du mandat, la réglementation française existante issue du cadre juridique agricole européen. 
  • Mettre en place d’un comité de réforme des services publics pour raccourcir et simplifier nos codes dans lesquels nos agriculteurs se perdent. 

Un grand choc d’investissement pour la compétitivité et l’environnement

  • Adapter nos exploitations au changement climatique en encourageant le stockage de l’eau encore trop réglementé.
  • Adopter une stratégie réaliste en dotant le ministère de l’Agriculture d’un pouvoir réel sur la question du stockage et des produits sanitaires et en refusant la stratégie zéro phyto en l’absence d’alternative. 
  • Soutenir la diversification des exploitations en misant notamment sur les biocarburants : consolider leur statut à Bruxelles, renforcer les filières industrielles et déployer les biocarburants de 2ème génération. 
  • Rémunérer les agriculteurs pour le prix des services qu’ils rendent à l’environnement en bâtissant une stratégie carbone collective comme cela existe pour le colza : les agriculteurs pourront vendre des crédits carbones calculés en fonction des bienfaits qu’ils apportent à l’environnement. 
  • Lancer un « choc de recherche » pour recréer de la valeur ajoutée en France et gagner le combat contre le dérèglement climatique : l’INRAE deviendra le bras armé des agriculteurs et nous nouerons des partenariats publics-privés pour investir le champ des nouvelles technologies. 
  • Investir massivement dans les infrastructures logistiques pour améliorer la compétitivité et développer l’export après des années de déficit. 

Une confiance retrouvée

  • Exiger la réciprocité des standards commerciaux et de nos normes alors que 15% des produits importés ne les respectent toujours pas.
  • Réformer les règles de la commande publique pour instaurer une préférence et un recours au local accru dans la restauration scolaire, hospitalière et administrative. 
  • Redonner une vision européenne agricole avec une PAC plus protectrice et garante d’une concurrence loyale.
  • Instaurer une taxe carbone aux frontières. 
  • Instaurer une traçabilité totale des produits agricoles et agroalimentaires et l’étiquetage généralisé de l’origine des produits. 
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